ZALBAC BROTHERS de Karel de la Renaudière

ZALBAC BROTHERS de K. de la Renaudière - 2013 -Editions ALBIN MICHEL - 322 pages

Quatrième de couverture

New York, une très secrète banque d’affaires. Un jeune français venu de nulle part. Une héritière qui hésite sur son destin. L’histoire d’une ascension et d’une chute.Dans la grande tradition de John Grisham, Karel de la Renaudière, un des directeurs d’une grande banque internationale, explore les coulisses de la haute finance et du pouvoir. Ce thriller captivant dresse un tableau à la fois fascinant et terrible de notre époque.

L'Auteur

38 ans. Génération bulle internet. Poursuivre les rêves construits par toutes ses lectures d'enfant et d'adolescent, l'a conduit dans l'audiovisuel aux côtés de Jean-Edern Hallier. Devenu entrepreneur dans la technologie, son succès lui a valu d'être débauché par une grande banque internationale où il a fait une ascension digne d'un de ses personnages. Par ce thriller, il paie sa dette à l'univers romanesque qui l'a formé et l'a fait directeur. 

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Merci tout d'abord à BABELIO ainsi qu'aux Editions ALBIN MICHEL pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération masse Critique.

L'histoire débute par la rencontre fortuite et improbable, au coin d'une rue, de Jean Demester, jeune français exilé à New York et de Bruce Zalbac directeur de la célèbre banque d'affaires Zalbac Brothers. Ils ont en commun l'amour de la musique classique et plus particulièrement du violon. Jean quitte son emploi de chauffeur de taxi pour entrer comme apprenti trader chez Zalbac Brothers. Sous la houlette de son mentor et à l'aide d'un travail acharné il réalise une ascension fulgurante jusqu'à un poste à haute responsabilité. Voilà, les les grandes lignes de ce thriller financier. Il faut y ajouter une histoire d'amour et de jalousies, beaucoup de mensonges, de trahisons, d'hypocrisie, une douloureuse descente en enfer...."La chute prend toujours moins de temps que l'ascension. Elle est plus brutale aussi".

Karel de la Renaudière sait de quoi il parle puisqu'il est lui-même directeur d'une grande banque d'affaires et il peut ainsi nous entrouvrir la porte du domaine de la finance, juste assez pour qu'on ne s'y sente pas perdu -les explications de l'auteur sont très claires- ce qui ne nous empêche pas de nous sentir un peu mal à l'aise dans ce monde féroce. L'auteur n'est pas tendre avec ses personnages tous plus antipathiques les uns que les autres ; même le personnage principal a les dents longues....mais je suppose que cela doit être une arme nécessaire pour qui évolue dans cet univers.....et cela donne du piquant supplémentaire à cette histoire.

 Le style de l'auteur est fluide : des chapitres et des phrases courtes, beaucoup de dialogues font que Zalbac Brothers se lit comme un roman policier bien qu'il n'y ait aucun meurtre ni aucune enquête et que l'action soit à mon goût un peu linéaire et sans surprises malgré les nombreux rebondissements. Ce ne sera pas le livre que j'aurai préféré dans le mois mais j'aurais quand même pris du plaisir à le lire -presque d'une traite-.  

Note : 4/10