A DEUX PAS DE LA MORT de Peter JAMES

A DEUX PAS DE LA MORT de Peter James - Traduction Raphaëlle DEDOURGE - 2012 - Editions FRANCE LOISIRS -570 Pages

Quatrième de couverture

Nuit de la Saint-Sylvestre à Brighton : une jeune femme est violemment attaquée
à l'hôtel Métropole. Son agresseur emporte ses vêtements et ses escarpins avant
de prendre la fuite. Quand l'information tombe, le commissaire Grace est
précipité douze ans en arrière, en 1997. A l'époque, l'homme aux chaussures,
comme on l'avait surnommé, avait agressé plusieurs femmes, avant de s'emparer
d'un de leurs escarpins. Tous des modèles de créateurs. Un trophée…Un souvenir
cuisant pour Roy Grace qui n'est jamais parvenu à arrêter le coupable.
Lorsqu'une seconde agression avec vol de chaussures est recensée à Brighton, le
profil d'un fétichiste commence à se dessiner. Quant aux similitudes avec 1997,
elles se multiplient. Même schéma. Même période de l'année. Même mode
opératoire. Or après la cinquième victime, l'homme était passé au meurtre. Roy
Grace veut éviter à tout prix que ce cycle macabre ne se répète. Pour cela, il
va devoir replonger dans un passé tourmenté, à une époque où son épouse Sandy
n'avait pas encore disparu.

Après avoir dévoré les trois premiers ouvrages de Peter JAMES, j'étais assez fan de cet auteur car je le trouvais assez innovant dans son genre, ; eh bien, je dois dire que A deux pas de la Mort, lu dans le cadre du challenge " Un mot , Un titre", m'a un peu déçue.

L'action se déroule sur deux périodes : 1997 et 2009. Chargé de l'enquête sur les agressions de "l'homme aux chaussures" violeur en série obsédé par les femmes portant des chaussures de créateurs, le commissaire Roy Grace n'a jamais pu élucider cette affaire. Lorsqu'en 2009, après douze ans d'interruption, des agressions similaires se reproduisent, il voit là une nouvelle chance d'arrêter le coupable et aussi de peut être retrouver le corps ou la trace de la dernière victime de 1997.

La première partie du récit: en fait les trois quarts du livre m'a semblée très longue. Le rythme est lent, l'enquête piétine, de nouveaux et nombreux personnages apparaissent sans cesse sans que l'on sache s'ils ont une réelle importance dans l'intrigue. En général la lenteur de l'enquête ne me gêne pas, cela me donne même l'impression de découvrir les indices, de résoudre les énigmes au même rythme que l'enquêteur mais ici l'auteur a choisi de faire alterner les deux périodes en intercalant les chapitres ou l'action se déroule en 1997, et ceux de 2009, ce qui casse le rythme et -je dois l'avouer- m'a un peu embrouillée.

Il n'y a que dans le dernier quart du livre que l'action s'emballe et que nait véritablement le suspense : là je n'ai plus laché le livre jusqu'au bout. En bref comme je le disais au début de ce billet, ce livre m'a déçue, je me suis presque ennuyée. Ce n'est vraiment pas le meilleur ouvrage de Peter James. A recommander uniquement aux inconditionnels de l'auteur.

Note : 6/10